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Kaouther Ben Hania : « C’est un film où j’ai pris tous les risques »

Les filles d’Olfa revient sur l’histoire d’Olfa Hamrouni et de ses filles, explorant les dynamiques familiales interne à l’aune de la radicalisation des deux aînées, dans un mélange unique de documentaire et de fiction. La réalisatrice, Kaouther Ben Hania, est revenue à la Villa Albertine, où elle était résidente en 2022, pour partager ses impressions avant la cérémonie des Oscars où le film est nominé dans la catégorie du Meilleur documentaire.

Le Pouvoir du collectif : Culture, Identité et Empowerment

Tiana Webb Evans et Lydia Amarouche participent toutes deux à la Nuit des idées de Jersey City, mais ne partagerons pas la scène, malgré leurs nombreux points communs. Pour y remédier, le magazine de la Villa Albertine a  organisé une rencontre en amont de l’événement. Elles abordent ici les questions urbaines liées à l’inclusion, en mettant l’accent sur le rôle central de la littérature, l’engagement communautaire et les arts. Elles s’appuient pour ça sur leurs projets respectifs : Yard Concept et Shed Publishing.

De la Bourgogne à Brooklyn : les explorations verrières d’Eve George

Eve George, souffleuse de verre et designer accomplie, partage son expérience lors de sa résidence à New York. Cofondatrice de l’Atelier George, Eve associe travaille du verre, expériences urbaines intenses et explorations culinaires variées. La culture alimentaire new yorkaise a eu une influence profonde sur sa vision artistique, se traduisant par des créations en verre pour la table, témoignage de son évolution artistique dans ce creuset de cultures et de créativité.

Yvonne Rainer: Portrait d’une danseuse en lectrice

Comment lire, voir et exposer l’œuvre d’Yvonne Rainer aujourd’hui ? C’était la question au cœur de la résidence d’Arlène Berceliot Courtin, qui revient dans cet entretien avec Jo-ey Tang sur l’héritage de l’iconique danseuse et chorégraphe américaine, figure de proue de la danse postmoderne et minimaliste.

Michel Risse : Faire entendre le paysage sonore de New York

New York est une ville sonore, on pourrait même dire que c’est une ville qui a le goût du bruit. Elle en tire une grande partie de son énergie, une vitalité que le paysagiste sonore Michel Risse et sa compagnie Décor Sonore sont venus explorer dans le cadre de leur résidence à la Villa Albertine. Multi-instrumentiste, compositeur, auteur et électroacousticien, Michel Risse a étudié la musique et les percussions, qu’il a pratiquées au sein de nombreux groupes de rock et de jazz. A partir de 1972, il a commencé à s’intéresser à la création sonore en espace libre, et à composer ses premiers “ décors sonores ”. Sa rencontre à New York avec le collectif de peinture sonore Strike Anywhere a donné lieu à différentes expériences à Battery Park et ailleurs… L’occasion de définir cette approche du paysagiste sonore, que Michel Risse cultive depuis 50 ans dans la lignée du compositeur John Cage déclarant : « Je n’ai jamais écouté un son sans l’apprécier. Le seul problème avec les sons, c’est la musique »

Felwine Sarr, réinvestir l’histoire et l’utopie

A la fois philosophe, économiste, écrivain et musicien, le sénégalais Felwine Sarr est l’une des figures intellectuelles les plus importantes du moment. Son œuvre a pris ces dernières années une nouvelle forme : celle de pièces de théâtres. Deux sont en tournée aux Etats-Unis en ce moment, et portent cette voix singulière qui invite à croire en la possibilité de l’utopie.

Yolande Zauberman : « Je crois beaucoup à la puissance politique de l’intime »

Emma Goldman fut une figure de l’anarchisme, un mouvement politique dont on a oublié l’importance qu’il a eu au tournant du XIXe et du XXe siècle aux Etats-Unis. La cinéaste Yolande Zauberman est venue à New York sur les traces de cette jeune réfugiée juive russe, devenue une femme puissante, figure publique du féminisme et de la défense des ouvriers. Pour un portrait intime donc politique.

Où allons-nous ? Nuit des idées 2022 à New York

Le 21 mai dernier, la Nuit des Idées 2022 s’est déroulée à New York et a proposé un événement en deux temps, à Manhattan et à Brooklyn, pour un public de près de 1 500 personnes. Un reportage vidéo de Raphaël Bourgois et Romain Thomassin permet de prendre la mesure de l’événement, de sa richesse et de sa diversité.

Leïla Slimani: “Quand j’écris, je ne sais pas où je vais”

« Je ne sais pas où je vais, donc j’écris », c’est ainsi que la romancière Leïla Slimani concluait son émouvante intervention lors de la Nuit des idées 2022 à la Brooklyn Public Library de New York. Dans un entretien accordé au magazine de la Villa Albertine, elle revient sur les enjeux qui traverse son œuvre et ses engagements : féminisme, immigration, identité, racisme, et bien entendu rôle de la littérature.

Lire, c’est laisser d’autres voix résonner

Lors de la remise du Choix Goncourt United States, qui a récompensé le 30 avril dernier « La carte postale » d’Anne Berest, l’écrivaine Siri Hustvedt s’est adressée aux étudiants membres du jury. Dans son discours reproduit ici, la présidente de cette édition 2022 est revenue sur ce que signifie défendre un livre.

(LA)HORDE : « La danse est cet espace politique sensible »

(LA)HORDE parle d’une seule voix. Ce corps collectif dont les artistes Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel sont à l’origine, dépasse en réalité ces trois individualités. Au cœur de leur pratique, la danse devient un lieu sensible et politique où sont abordées les questions liées au genre, au racisme, la sexualité, le pouvoir… De New York à Los Angeles, (LA)HORDE est venue à la rencontre de ce qui fait bouger les gens.

Intentions d’objets  : rendre l’histoire tangible

« L’objet est le témoin d’usages liés à l’histoire d’un lieu, d’une communauté, formant un prisme par lequel questionner nos propres modes de vie et ses archétypes. » À travers la conception minutieuse d’objets du quotidien, le designer Robin Bourgeois travaille la mémoire comme matériau, et fait surgir le passé dans notre présent. Promenade en trois objets au fil de l’héritage des Lenape à New York.

F. Liatard & J. Trouilh : « Le film qu’on imagine décale le regard sur une architecture qui n’a pas bonne presse »

Dans le prolongement de « Gagarine », leur premier film sélectionné au Festival de Cannes en 2021, Fanny Liatard et Jérémy Trouilh continuent d’explorer les zones de relégation urbaine. Afin de préparer leur prochain long-métrage, les réalisateurs et scénaristes se sont installés à Harlem, à la rencontre de sa population et de son histoire. Un séjour de recherche riche en découvertes humaines, sociétales, linguistiques, et artistiques.

Afrofuturisme au Metropolitan : Encapsuler l’art et l’histoire

Depuis le 5 novembre 2021, le Metropolitan Museum of Art présente une period room afrofuturiste. Au sein de ce nouvel espace d’exposition se déploie le décor imaginaire et fantasmatique de la maison new yorkaise d’une famille africaine-américaine dans un village Seneca qui n’aurait pas été rasé pour faire place à Central Park. Une pièce qui parvient à croiser la convention de la period room avec l’inventivité de l’afrofuturisme pour renouveler aussi les modalités d’inscription de l’institution patrimoniale dans l’actualité de l’histoire.

Pascal Rambert : « On s’approche de la justesse en se concentrant sur la vérité du corps de l’acteur »

Que signifie reprendre une pièce 30 ans après sa création, dans une autre langue ? L’auteur et metteur en scène Pascal Rambert est un habitué de l’exercice puisque ses œuvres théâtrales sont reprises partout à travers le monde. Il livre ici quelques clés sur sa façon d’écrire et de travailler pour trouver ces formes de vie qui rentrent à nouveau dans les mots, en passant par le corps des acteurs.

Nicolas Mathieu : « Plus on est dans le détail, plus on accède à l’universel »

Les romans de Nicolas Mathieu sont pétris d’influences américaines, du côté de sa littérature comme de son cinéma. Si ‘Leurs enfants après eux’, prix Albertine 2021, se déroule dans une région rurale et désindustrialisée de l’Est de la France, ses thèmes touchent à l’universel et trouvent selon le traducteur William Rodarmor un échos important chez les lecteurs américains.

Alain Gomis : « Avec Thelonious Monk, je veux montrer l’artiste au travail »

Comment retrouver les traces du New York de Thelonious Monk aujourd’hui ? Le cinéaste franco-sénégalais Alain Gomis, qui prépare un film sur le grand jazzman, cherche ce qui de nos jours résonne avec l’époque de cette figure incontournable et maudite du Bebop.

Éditorial

Le Magazine de la Villa Albertine accompagne le lancement de cette nouvelle institution culturelle de la France aux États-Unis. Un média centré sur les grands enjeux de notre temps, et animé par la conviction que les échanges entre créateurs, chercheurs et professionnels de la culture sont la clé d’un commun possible.

Qui tient la caméra ? Sur la série « Mauvais genres »

Avec « Mauvais genres », la Columbia Maison française présente onze films – la plupart français, et une invitation à un film sénégalais et un film marocain – , qui mettent en scène des histoires et des portraits en lien avec les identités de genre. La commissaire Nora Philippe revient sur cette programmation.

Suzanne Nossel – Directrice générale de PEN America

« Je m’inquiète depuis plusieurs années de voir la jeune génération se détourner des principes de liberté d’expression ». Suzanne Nossel est la présidente de PEN America, qui cherche à traiter les questions d’équité et de lutte contre le racisme, tout en protégeant et en encourageant la liberté de parole

Anne del Castillo – Directrice du MOME à New York

« Quand la pandémie de COVID s’est déclarée, notre agence a abandonné son rôle de soutien pour se reconvertir en gestionnaire de crise. » A la tête du Bureau du Maire pour les Médias et l’Entertainment, Anne del Castillo a fait de New York le pôle technologique le plus dynamique des Etats-Unis. Mais les enjeux ne sont sont pas qu’économiques, ils se mesurent aussi en matière de diversité et de parité.

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