La Villa Albertine annonce les lauréats des bourses post-résidences 2025-26
Art & Design, Arts de la scène, Cinéma & Séries, Création numérique, Livres & Idées, Musées & Patrimoine, Musique

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Lauréats des bourses post-résidences : des réalisations nées d’une expérience de résidence Villa Albertine.
En partenariat avec l’Institut français, l’Académie des Beaux-Arts et avec le soutien d’Ardian, le programme de post-résidences de la Villa Albertine soutient les nouvelles créations et collaborations transatlantiques nées d’une expérience de résidence aux Etats-Unis.
A l’issue d’un Jury composé de la Villa Albertine, l’Académie des Beaux-Arts et l’Institut Français, 27 bourses ont été attribuées à des résidents de la promotion 2024 de la Villa Albertine (artistes, intellectuels ou professionnels de la culture ayant bénéficié d’un séjour d’immersion et d’exploration aux Etats-Unis au cours de l’année 2024).
Ce programme est motivé par le souhait d’accompagner des suites de résidence prometteuses pour les transformer en réalisations concrètes contribuant à enrichir le lien transatlantique et la réflexion créative sur les enjeux contemporains.
A partir d’un appel à projets ouvert aux 70 résidents de l’année 2024, 27 bourses sont attribuées à des structures françaises ou américaines au profit des projets suivants :
Parmi ces bourses, 17 sont attribuées aux résidents 2024 suivants :
- Lydia AMAROUCHE développera un partenariat entre Shed publishing à Marseille et Wendy’s Subway à New York pour réfléchir aux modes de distribution, aux économies et écologies de l’édition indépendante. Le projet culminera en une publication collective.
- Selorm ATTIKPO célébrera les 50 ans du hip-hop et les 10 ans de yoyo tinz, organisme dont il est le fondateur et qui vise à promouvoir, documenter et archiver le hip hop ghanéen. Il s’inspirera des méthodologies de conservation étudiées lors de sa résidence à Atlanta et New York pour proposer une exposition d’un mois qui servira au développement futur d’un musée du hip-hop au Ghana.
- Oliver BEER cartographiera l’un des espaces de résonance les plus remarquables de New York, ses réservoirs d’eau historiques, dont le potentiel sonore reste largement méconnu, en collaboration avec des contacts crées en résidence.
- Jean-Philippe BILLMAN donnera une masterclass de direction chorale aux étudiants de l’Université de Boston en préparation de leur concert de fin d’année, afin de leur proposer une méthode de travail mêlant pédagogie américaine et européenne, ce qui permettra de lancer une collaboration à long terme entre l’Université de Boston et l’Ecole des Hauts Arts du Rhin en créant un partenariat fort entre les deux classes de direction d’orchestre et les deux villes jumelées.
- Julia BOURDET publiera son roman graphique issu de sa résidence sans voiture ni avion, en porte-conteneurs, à vélo et en train. Ce livre mêlera carnets de voyage, illustrations et réflexions sur des questions environnementales et politiques contemporaines, examinant la manière dont les engagements individuels peuvent façonner de nouvelles trajectoires collectives.
- Christophe CHASSOL & Boris MEMMI concrétiseront un projet de performance scénique mêlant musique live et projection, à partir des maquettes musicales réalisées via des enregistrements de résidence, et par de nouveaux enregistrements de chorales à New York et à Chicago.
- Sylvain COUZINET-JACQUES s’appuiera sur ses recherches approfondies sur Black Mountain College pour mener une série d’ateliers avec des participants locaux, organiser un laboratoire collaboratif de 30 jours réunissant 10 artistes français et américains et produire un roman graphique en dialogue avec l’IA. Ce travail entremêlera récits historiques et réinterprétations contemporaines, en utilisant des méthodologies d’IA et de retcon pour réimaginer l’héritage du Black Mountain College.
- Penda DIOUF montrera ses images de la ville de New York, qui font dialoguer les rues droites et perpendiculaires avec les boucles et répétitions associées à la musique minimaliste, dans le cadre d’une exposition sur Julius Eastman, sa vie, sa musique et la ville de New York. Cela permettra de mieux comprendre le contexte architectural dans lequel Eastman a travaillé et évolué.
- Tarik KISWANSON produira un film sur deux ébénistes américains, George Nakashima et Thomas Day, sujets principaux de sa résidence. Les meubles créés par ces deux ébénistes incarnent des moments de grande violence et de traumatisme collectif dans la société américaine : l’internement des Américains d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale pour le premier, l’esclavage et la ségrégation raciale pour le second.
- Mathilde LAVENNE créera The Land I Live On, une expérience VR centrée sur la figure d’Annie Buchanan, une voyante afro-américaine née à Corsicana qui a aidé l’industrie à localiser les premiers puits de pétrole au Texas.
- Johanna MAKABI finalisera son long métrage documentaire, Motherland, qui raconte l’histoire de Sabrina Marie Ramsey, née en Louisiane, qui a grandi dans le ranch de son père près de Dallas, au Texas, et qui poursuit son rêve de devenir ballerine au sein de la Alvin Ailey American Dance Theater à New York.
- Geoffroy MATHIEU publiera un livre de 80 photographies accompagnées d’un texte de l’écrivaine et artiste Hannah Palmer, native du Sud d’Atlanta. Ces photographies issues de sa résidence vont à la rencontre des paysages d’Atlanta traversés par les corps et les figures de personnes qui marchent par obligation. Ce projet accompagnera l’exposition collective organisée par La Friche La belle de mai (Marseille) en 2026 ainsi qu’une exposition éphémère et une promenade, organisées à Atlanta.
- Céline MINARD invitera Jenna Didier (ancienne directrice exécutive de LA River Arts) en France, dans le cadre de leurs recherches respectives sur les réseaux de rivières et de ruisseaux américain et français, comparant ainsi les approches de construction hydraulique des deux pays.
- Dalia NAOUS & Marik RENNER finaliseront la performance multidisciplinaire inspirée de leur résidence et mêlant théâtre, danse, son et vidéo. Elles travailleront au studio du Miami Light Project, présenteront des extraits de leur travail à des artistes locaux de la danse et du théâtre, et consolideront des partenariats amorcés en résidence.
- Anne PACEO retournera à la Nouvelle-Orléans pour former un groupe avec des musiciens louisianais, dans la continuité de son exploration du vaudou et du hoodoo et de la façon dont il se traduit dans la musique aujourd’hui.
- Mathilde PELLÉ propose une exposition de restitution complète du travail d’enquête qu’elle a effectué lors de sa résidence sur le porte-conteneurs Marius. Elle entend ainsi partager l’expérience sensible de sa traversée, sortir de l’invisibilité certaines réalités matérielles du transport maritime et rendre visibles les hommes de mer, qui font fonctionner ces systèmes et rendent possible le quotidien mondialisé des sociétés occidentales. Elle présentera également « Tonnes », son film documentaire.
- Marine SCHNEIDER écrira et illustrera une bande dessinée pour enfants sur la relation entre les personnes et le paysage qui les entoure. Ce projet né de son expérience en Louisiane portera en particulier sur le rapport à l’eau, explorant ainsi les effets directs du changement climatique sur la vie quotidienne de gens ordinaires.
De plus, 4 bourses post-résidences seront spécifiquement dédiées aux résidents du programme collectif “Habiter le désert” à Marfa (Texas), avec le soutien d’AXA :
- Adèle HUMBERT réalisera une série de podcasts sur l’accès transfrontalier à l’avortement entre le Texas et le Mexique. En six épisodes mêlant témoignages, analyses et créations sonores, elle explorera sur deux ans les contrastes de part et d’autre de la frontière, en collaboration avec soignants, juristes et militants.
- Alice LOUMEAU poursuivra son enquête sur les désastres écologiques liés à l’industrie pétrolière et à l’assèchement des terres agricoles. Elle en tire un projet éditorial mêlant récit, enquête et cartographie, envisagé comme un outil politique et poétique.
- Josefina PAZ créera une installation de land art dans le corridor de Santa Teresa, dans le prolongement de sa résidence consacrée aux enjeux d’habitabilité dans les zones désertiques. Deux phrases poétiques, issues de ses écrits de résidence, seront inscrites dans le paysage, puis activées par une performance chorégraphiée. Ce projet collaboratif rassemblera artistes et associations rencontrés en résidence.
- Grégoire SCHALLER développera la performance No Country for Old Fag autour de la figure du cowboy, croisant culture country et scène rave des années 1990 dans une lecture queer et critique de l’héritage colonial (avec le soutien de la Ménagerie de verre et du Ballet national de Marseille). Il réalisera également une exposition à Marfa mêlant photographie, vidéo et témoignages recueillis en résidence.
En parallèle, 6 bourses post-résidences seront spécifiquement dédiées aux métiers d’art et au design, grâce au soutien de la Fondation Bettencourt Schueller :
- Joseph ARZOUMANOV-DHEDIN s’inspirera des liens entre intelligence artificielle et artisanat, en particulier la broderie, qu’il avait explorés en résidence à Boston, pour créer L’Échiquier des Songes, une installation mêlant IA, broderie d’or, impression 3D, joaillerie et taille de pierres.
- Chloé BENSAHEL reviendra au MIT Media Lab pour développer, en collaboration avec trois chercheurs, des œuvres mêlant textile, informatique et intelligence artificielle, qui constitueront des pièces tissées à la main capables de faire mémoire et de traiter des données à la manière d’ordinateurs.
- Jean-Marc BULLET créera une collection de dix objets en collaboration avec la designer afro-américaine Patti Carpenter. Cette collection mettra en valeur le savoir-faire précieux de la vannerie, transmis par des descendantes de femmes américaines vivant dans le nord de la Martinique, associé au savoir-faire verrier de Brooklyn, New York.
- Garance MAURER organisera des événements publics en collaboration avec des acteurs locaux rencontrés en résidence, afin de diffuser ses recherches sur les pratiques intentionnelles de feux contrôlés en Californie.
- Juliane MOREL, dont la pratique est tournée vers la santé mentale, développera des objets de médiation olfactive destinés à accompagner les enfants en soin psychiatrique. Elle collaborera aussi avec un centre de recherche de Philadelphie pour créer une salle d’immersion olfactive à des fins de recherche médicale.
- Céline SALOMON participera à la deuxième édition américaine de la foire Collectible avec un stand dédié et y présentera de nouvelles pièces imaginées pendant sa résidence : une console, un lustre, une table basse et une installation murale issue de ses recherches sur l’émail.
Ardian, mécène principal des bourses post-résidences de la Villa Albertine.
En partenariat avec

Institut français
L’Institut français est l’établissement public sous la tutelle du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de la Culture chargé des relations culturelles extérieures de la France. Son action s’inscrit au croisement des secteurs artistiques, des échanges intellectuels, de l’innovation culturelle et sociale, et de la coopération linguistique. Il soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.

L’Académie des beaux-arts
L’Académie des beaux-arts est l’une des 5 académies réunies à l’Institut de France. Institution placée sous la protection du Président de la République, accueillant 67 membres, 16 membres associés étrangers et 67 correspondants, elle veille à la défense du patrimoine culturel français et encourage la création artistique dans toutes ses expressions en soutenant de très nombreux artistes et associations par l’organisation de concours, l’attribution de prix, le financement de résidences d’artistes et l’octroi de subventions à des projets et manifestations de nature artistique. Instance consultative auprès des pouvoirs publics, l’Académie des beaux-arts conduit également une activité de réflexion sur les questions d’ordre artistique. Elle entretient en outre une politique active de partenariats avec un important réseau d’institutions culturelles et de mécènes. Afin de mener à bien ces missions, l’Académie des beaux-arts gère son patrimoine constitué de dons et legs, mais également d’importants sites culturels tels que, notamment, le Musée Marmottan Monet (Paris), la Villa et la Bibliothèque Marmottan (Boulogne-Billancourt), la Maison et les jardins de Claude Monet (Giverny), la Villa et les jardins Ephrussi de Rothschild (Saint-Jean-Cap-Ferrat), la Maison-atelier Lurçat (Paris), la Villa Dufraine (Chars), l’Appartement d’Auguste Perret (Paris), ainsi que la Galerie Vivienne (Paris) dont elle est copropriétaire.

Ardian
Ardian est l’un des leaders mondiaux de l’investissement privé, avec 150 milliards de dollars d’actifs gérés ou conseillés pour le compte de plus de 1 400 clients dans le monde. Forts de nos expertises Private Equity, Real Assets et Credit, nous offrons à nos clients un large choix d’opportunités d’investissement et nous avons la capacité de répondre à leurs besoins avec l’agilité qui nous caractérise. Ardian Customized Solutions constitue des portefeuilles d’investissement sur-mesure, développe une stratégie d’investissement spécifique adaptée aux besoins du client et donne accès à des fonds gérés par des partenaires de premier plan. Private Wealth Solutions propose des services dédiés et des solutions d’accès pour les banques privées, les gestionnaires de patrimoine et les investisseurs privés institutionnels du monde entier. Détenue majoritairement par ses employés, Ardian accorde une importance particulière au développement de ses talents et valorise une culture collaborative basée sur l’intelligence collective. Répartis dans 16 bureaux en Europe, en Amérique, en Asie et au Moyen-Orient, nos 1 000+ collaborateurs, sont pleinement engagés à générer des rendements supérieurs à travers des stratégies d’investissement responsable et dans le respect des standards éthiques et de responsabilité sociale les plus élevés. Chez Ardian, nous nous investissons pleinement pour bâtir des entreprises pérennes.

Fondation Bettencourt Schueller
« Donnons des ailes aux talents »
À la fois fondation familiale et reconnue d’utilité publique depuis sa création, en 1987, la Fondation Bettencourt Schueller entend « donner des ailes aux talents » pour contribuer à la réussite et à l’influence de la France.
Pour cela, elle recherche, choisit, soutient, accompagne et valorise des femmes et des hommes qui imaginent aujourd’hui le monde de demain, dans trois domaines qui participent concrètement au bien commun : les sciences de la vie, les arts et la solidarité.
Dans un esprit philanthropique, la fondation agit par des prix, des dons, un accompagnement personnalisé, une communication valorisante et des initiatives co-construites.
Depuis sa création, la fondation a récompensé 660 lauréats et soutenu plus de 1 300 projets portés par de talentueuses personnalités, équipes, associations, organisations.
Plus d’informations sur www.fondationbs.org

AXA
Le Groupe AXA est un leader mondial de l’assurance et de la gestion d’actifs, avec 154 000 collaborateurs au service de 95 millions de clients dans 50 pays. En 2024, le chiffre d’affaires IFRS 17 s’est élevé à 110,3 milliards d’euros et le résultat opérationnel à 8,1 milliards d’euros. Au 31 décembre 2024, les actifs sous gestion d’AXA s’élevaient à 983 milliards d’euros, incluant les actifs gérés pour le compte de tiers.
L’action AXA est cotée sur le compartiment A d’Euronext Paris sous le mnémonique CS (ISIN FR0000120628 – Bloomberg : CS FP – Reuters : AXAF.PA). Aux États-Unis, l’American Depositary Share (ADS) d’AXA est cotée sur la plateforme de gré à gré OTCQX sous le mnémonique AXAHY.
Le Groupe AXA est présent dans les principaux indices ISR internationaux, dont le Dow Jones Sustainability Index (DJSI) et le FTSE4GOOD.
Il est l’un des membres-fondateurs des Principes pour l’Assurance Responsable (PSI : Principles for Sustainable Insurance) de l’Initiative Financière du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE FI), et est signataire des Principes des Nations Unies pour l’Investissement Responsable (UNPRI).
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