French Essentials, une sélection de films présentée par le juge G. Breyer

28 septembre – « Les Enfants du Paradis », réalisé par Marcel Carné et écrit par Jacques Prévert,1945, 190 min, France

Le réalisme poétique atteint des sommets avec Les Enfants du Paradis, largement considéré comme l’un des plus grands films français de tous les temps. Cette représentation du monde théâtral parisien du XIXe siècle, filmée pendant la Seconde Guerre mondiale, suit Arletty en femme mystérieuse et aimée par quatre hommes que tout oppose: un acteur, un criminel, un comte et un mime. Avec sensibilité, le réalisateur Marcel Carné et le scénariste Jacques Prévert ressuscitent un monde grouillant d’escrocs et d’aristocrates, de voleurs et de courtisanes, de proxénètes et de voyants. 

12 octobre – « La Grande Illusion », réalisé par Jean Renoir, 1937, 114 min, France 

L’un des tout premiers films d’évasion, La Grande Illusion est salué comme l’un des plus grands films jamais réalisés. Le chef-d’œuvre anti-guerre de Jean Renoir met en scène Jean Gabin et Pierre Fresnay dans le rôle de soldats français détenus dans un camp de prisonniers allemands de la Première Guerre mondiale, ainsi qu’Erich von Stroheim dans celui de l’inoubliable capitaine von Rauffenstein.

26 octobre – « Rendez-vous de Juillet », réalisé par Jacques Becker, 1949, 112 min, France

Les problèmes amoureux et les aspirations professionnelles d’une bande de jeunes dans le Paris de l’après-guerre, entre la préparation d’une expédition africaine, les répétitions théâtrales et les soirées dans les cabarets de jazz.

9 novembre – « Jules et Jim », réalisé par François Truffaut, 1962, 115 min, France

Les journées insouciantes avant la Première Guerre mondiale laissaient la chance à un auteur autrichien introverti nommé Jules de devenir ami avec un Français exubérant au nom de Jim. Les deux hommes tombent amoureux de la belle et impulsive Catherine, mais c’est Jules qui la marie. Après la guerre, Jim rend visite à Jules, Catherine, et leur fille en Autriche et découvre que ses sentiments pour Catherine n’ont pas changé, et d’ailleurs, ils sont réciproques.