Visions of Freedom at 29th New York African Film Festival
Festival
Freda by Gessica Généus
Film at Lincoln Center (FLC) et African Film Festival, Inc. (AFF) célébreront le coup d’envoi du 29e Festival du film africain de New York (NYAFF) au FLC du 12 au 17 mai. Le festival se poursuivra au Maysles Documentary Center à Harlem du 19 au 22 mai et culminera à la Brooklyn Academy of Music sous le nom de Film Africa du 27 mai au 2 juin pendant Dance Africa. Le festival de cette année explore une multitude de thèmes sous la bannière Visions of Freedom, présentant des notions de liberté diverses et interconnectées, pertinentes pour l’Afrique, la diaspora et le monde en général, tout en rappelant l’activisme du passé et en introduisant de nouveaux hymnes pour l’avenir afin d’embrasser un front uni pour la libération et l’expression.
« Les événements récents ont montré à quel point nos mondes sont interconnectés. À travers tout cela et dans le monde entier, la vision collective de la liberté a été mise en évidence », a déclaré Mahen Bonetti, directeur exécutif de l’AFF et fondateur du NYAFF. « Le festival de cette année jette un regard sur le passé, tout en prenant le pouls du présent et en se tournant vers l’avenir pour envisager un futur plus radieux. »
La soirée d’ouverture est marquée par la première à New York du premier long métrage de Gessica Généus, Freda, qui a pour cadre la violence et les dangers omniprésents qui entourent la vie d’une famille en Haïti et son désir d’y échapper. La sélection de la pièce maîtresse du réalisateur tanzanien Amil Shivji, Tug of War, met en scène un jeune révolutionnaire rebelle qui s’éprend d’une jeune fille indienne zanzibari échappant à un mariage arrangé.
Deux spectacles du festival sont des premières américaines : Abderrahmane Sissako, un cinéaste à l’Opéra, de Charles Castella, qui relate la tâche unique du célèbre réalisateur Sissako de créer un opéra sur l’histoire de l’Afrique au Théâtre du Châtelet à Paris, avec une musique composée par Damon Alban, leader des groupes Blur et Gorillaz ; et Ayaanle, réalisé par Ahmed Farah, qui suit une série d’événements improbables survenant au personnage titre, qui passe d’acteur optimiste à l’homme le plus recherché du Kenya. Le festival est également fier d’accueillir les premières américaines de deux courts métrages : Notre mémoire de Johanna Makabi, qui présente les réflexions de la star de Black Girl, Mbissine Thérèse Diop, sur le fait d’être une actrice noire dans les années 1960 ; et Shaka – iNkosi Yamakhosi de Manzini Zungu et Nick Cloete, un profond récit de résilience décrivant le passage à l’âge adulte d’un grand guerrier et roi, Shaka Zulu.
Parmi les autres événements marquants, citons la première à New York de Juwaa, le drame de Nganji Mutiri sur une mère et son fils qui se remémorent les événements d’une nuit traumatisante, plusieurs années auparavant, et le documentaire d’Aïssa Maïga, Marcher sur l’eau, qui suit le processus visant à convaincre une ONG de construire un puits dans un village nigérien, évitant ainsi à de nombreux habitants de devoir parcourir plusieurs kilomètres chaque jour pour aller chercher ce qui se trouve à 200 mètres sous leurs pieds.
« Le cinéma de la libération : De la conception et de l’exécution à l’exposition », une masterclasse donnée par le cinéaste éthiopien chevronné Haile Gerima, le samedi 14 mai à 11h30, enseignera le rôle du cinéma dans la propagation des mouvements de liberté et dans l’armement des spectateurs pour qu’ils prennent le relais du changement. L’événement aura lieu dans l’amphithéâtre de l’Elinor Bunin Munroe Film Center.
Le NYAFF présentera une réunion publique dans l’Atrium David Rubenstein du Lincoln Center le mercredi 11 mai à 19h30, au cours de laquelle des artistes africains et de la diaspora exposeront et discuteront de leurs œuvres qui explorent le thème du festival, Visions de la liberté. Parmi les participants figurent la coiffeuse et fondatrice de Hair by Susy, Susan Oludele ; le danseur, avocat, acteur et pianiste Justin Lynch ; la chanteuse, compositrice et DJ internationale Nikki Kynard ; et l’actrice et réalisatrice du film de la soirée d’ouverture, Freda, Gessica Généus.
Une exposition interactive d’art numérique, présentant des œuvres de l’artiste Zainab Aliyu, qui célèbre le thème du festival, sera présentée dans l’amphithéâtre du 12 au 17 mai.
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The programs of AFF are made possible by the generous support of the National Endowment for the Arts, New York State Council on the Arts, Bradley Family Foundation, Domenico Paulon Foundation, NYC & Company, Villa Albertine – French Embassy in the United States, Manhattan Portage, Black Hawk Imports, Essentia Water, South African Consulate General, National Film and Video Foundation, Motion Picture Enterprises, and Royal Air Maroc.
