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Roula Matar

Historienne de l’art et architecte
Printemps 2023

© Roula Matar

  • Architecture
  • Musées
  • Boston
  • Chicago
  • Houston
  • New York
  • Washington, DC

« Ce qui m’intéresse est le regard porté par les artistes sur l’architecture, ce pas de côté fait pour questionner et mieux voir la construction de l’espace. »

Architecte et historienne de l’art, j’ai fait de ma double formation la spécificité de mes sujets de recherche et de la perspective avec laquelle j’approche les spatialités. Ce qui m’intéresse est le regard porté par les artistes sur l’architecture, ce pas de côté fait pour questionner et mieux voir la construction de l’espace.  

 

Ce sujet transdisciplinaire est développé d’une part, avec les méthodes de l’historien et, d’autre part, avec une perspective historiographique et critique, pour saisir les écritures de l’histoire et leurs enjeux. Un exemple de cette démarche se trouve développé dans la recherche publiée dans mon ouvrage L’architecture selon Gordon Matta-Clark (Presses du réel), dédié à l’œuvre de cette figure centrale de l’art américain des années 1970.  

 

Architecte DPLG et docteure en Histoire de l’art de l’université Rennes 2, Roula Matar est maître de conférences en Histoire et cultures architecturales à l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles, où elle enseigne l’histoire de l’art et de l’architecture du 20e siècle. Elle est membre du Conseil du LéaV, laboratoire de recherche de l’ENSA de Versailles. Ses travaux portent sur les croisements entre les disciplines et sur l’histoire des espaces de l’exposition au 20e siècle.   

Dans le cadre d’un large projet de recherche, je suis intéressée par la construction et l’évolution de l’espace de l’exposition au 20e siècle à travers les interventions d’artistes, les installations des commissaires et des scénographes, les regards des photographes d’exposition ou encore les discours véhiculés par l’institution.   

 

Dans cette recherche, le projet de la résidence à la Villa Albertine est un axe majeur: il est consacré à James Johnson Sweeney, une figure importante de l’histoire des musées dans l’après-guerre aux États-Unis.   

 

Après avoir été conservateur au Museum of Modern Art de New York, James Johnson Sweeney a été directeur du Solomon R. Guggenheim Museum de 1952 à 1960, puis directeur du Museum of Fine Arts de Houston de 1961 à 1967. Il a contribué à forger la pensée sur l’installation d’expositions dans l’après-guerre, mais cet aspect reste encore peu étudié aujourd’hui. C’est ce manque dans l’historiographie que je propose de combler en explorant de façon approfondie sa conception du musée à travers ses écrits et ses archives.  

Remonter le fil du parcours de James Johnson Sweeney, pour suivre de près le façonnement de sa pensée sur le musée. Suivre à rebours son parcours en faisant l’expérience des architectures auxquelles il a été confronté et parallèlement, chercher dans les archives des musées toutes les traces de ses écrits.   

Je commencerai la résidence à Houston, au Museum of Fine Arts, dirigé par Sweeney de 1961 à 1967. Puis j’irai à New York suivre ses traces au Guggenheim Museum et au MoMA. Je ferai un détour par Cambridge et par Washington DC, pour finir à Chicago où Sweeney a organisé sa première exposition.  

En partenariat avec

Archives de la critique d’art

Créées en tant qu’association en 1989, les Archives de la critique d’art, sises à Rennes, se sont très vite imposées comme un patrimoine international original et comme un lieu de débat et de valorisation de l’écriture sur l’art contemporain. Fortes de leurs collections de plus de deux kilomètres linéaires dédiées à la critique d’art française et internationale, elles conjuguent activités de collecte et de conservation, d’édition (avec la revue CRITIQUE D’ART), de recherche scientifique, de formation et d’animation culturelle.

 

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