Lili Reynaud Dewar

lili reynaud-dewar

Jean-Michel Sicot

  • Arts visuels
  • Cities
  • Houston
« Je danse, je parle, j’écris, j’enseigne, je fabrique des objets, du mobilier, des installations vidéo, des films, des revues féministes, seule ou avec mes amis, mes étudiants, ma famille. »
Who?
-

Je danse, je parle, j’écris, j’enseigne, je fabrique des objets, du mobilier, des installations vidéo, des films, des revues féministes, seule ou avec mes amis, mes étudiants, ma famille. J’ai initié diverses attitudes en termes de production, qu'elles soient discursives, pédagogiques, contemplatives, esthétisantes, narratives ou fictionnelles. Mon travail ne présente pas de ligne directrice, il ne se penche pas sur un thème spécifique, mais s'acharne à faire entrer les questions sociales et politiques dans le champ esthétique, et à rendre visible les contradictions d'une telle entreprise. En 2009, j’ai co-fondé avec Valérie Chartrain et Dorothée Dupuis, la revue féministe d'art et de culture Petunia. Je suis professeure à la Haute École d'Art et de Design de Genève, où j’ai formé le groupe mouvant et changeant "Enseigner comme des adolescents", avec lequel j'ai réalisé plusieurs projets de films, d'expositions, de séminaires. Je fais partie du groupe Wages For Wages Against, qui défend l'idée de rémunérations systématiques pour les artistes qui exposent leur travail, et travaille sur des solutions pour un monde de l'art moins discriminant et plus représentatif des minorités. Je vis et travaille à Grenoble, où j’ai initié le projet Maladie d'Amour. Maladie d'Amour est une expérience sociale et émotionnelle qui réunit pour un soir seulement un groupe de jeunes gens autour de projets, de films, de conférences de mes amis artistes de Paris, Vienne, Genève et ailleurs.  

 

Auteur d’une œuvre protéiforme, s’acharnant à faire entrer les questions sociales et politiques dans le champ esthétique, l’artiste Lili Reynaud-Dewar a obtenu le prix Fondation d’entreprise Ricard en 2013, et le Prix Marcel Duchamp en 2021. Son travail a notamment été exposé à la biennale de Berlin (2008), à la Kunsthalle Basel (2010), au New Museum (2014), la Biennale de Venise (2015), au Muma Monash à Melbourne (2018), et est présent dans de nombreuses collections publiques et privées : K11 Hong Kong, Pinault Collection, Centre Pompidou… 

What?
+
Where?
+

En partenariat avec

adiaf
ADIAF

Mobilisant aujourd’hui 300 collectionneurs d’art contemporain engagés intensément dans l’aventure de la création, l’ADIAF s’est constituée en 1994 pour mettre en lumière le foisonnement créatif de la scène française de ce début du XXIème siècle et contribuer à son rayonnement international. Cette association privée a créé en 2000 le Prix Marcel Duchamp organisé dès l’origine avec le soutien du Centre Pompidou et illustrant une collaboration public-privée exemplaire dans le cadre d’une mission commune d’intérêt général. Considéré aujourd’hui comme l’un des grands prix de référence, ce prix de collectionneurs est devenu en vingt ans le plus pertinent vecteurs d’information sur l’art contemporain en France. Il distingue chaque année un lauréat parmi quatre artistes de la scène française les plus novateurs de leur génération : artistes français ou résidant en France, travaillant dans le domaine des arts  visuels.

 

En savoir plus

Palais Toxyo logo
Palais de Tokyo

Le Palais de Tokyo, plus grand centre d’art contemporain en Europe, propose une expérience multisensorielle, exceptionnelle et hors limite de la création tout en étant traversé par les enjeux du monde contemporain. Il s’affirme comme une plateforme de réflexion engagée et accessible, où le rêve et l’imaginaire deviennent prise de conscience, où la contemplation et l’évasion stimulent la créativité et la connaissance, où l’art dans sa dimension inclusive devient un processus de transformation de l’homme et de la collectivité.

 

En savoir plus