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Conférences | “Marchands-merciers” : le marché du luxe en France au 18e siècle et la mondialisation du commerce de l’art

Conférence

Courtesy of Galerie Kugel © Guillaume Benoit

Courtesy of Galerie Kugel © Guillaume Benoit

Villa Albertine Headquarters
972 Fifth Avenue
New York, US 10075

4 et 5 Mai | 6pm

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A l’occasion de l’exposition “Marchands-merciers : le marché du luxe en France au 18e siècle et la mondialisation du commerce de l’art” organisée par la Galerie Kugel, Paris, en partenariat avec la Villa Albertine, rejoignez nous pour deux conférences exceptionnelles dédiées à ces faiseurs de goût et ambassadeurs de l’art français et de l’art de vivre “à la française” du 18e siècle.

A l’occasion de l’exposition “Marchands-mercier : le marché du luxe en France au 18e siècle et la mondialisation du commerce de l’art”, présentée à la Payne Whitney Mansion du 4 au 9 mai 2022, la Villa Albertine et la Galerie Kugel vous invitent à une série de deux conférences, les mercredi 4 et jeudi 5 mai.

 

Mercredi 4 Mai | 18h

Les marchands-merciers et la naissance des stratégies commerciales au 18e siècle

Par Stéphane Castelluccio, directeur de recherche au CNRS, Centre André Chastel, Paris

RSVP via Eventbrite

Les “marchands-merciers” parisiens du 18e siècle ont développé diverses stratégies leur permettant de promouvoir leurs activités et de développer leur clientèle. Ces tactiques commerciales sont les précurseurs directs de ce que nous désignons aujourd’hui sous le terme de “marketing”. Ils ont ainsi créé des outils d’identité visuelle (enseignes, cartes de visite) – ancêtres des logos actuels – et élaboré les premières publicités présentant leurs marchandises sous un jour le plus flatteur possible. Ces publicités étaient largement diffusées sous la forme d’annonces dans les gazettes contemporaines, les revues spécialisées et les guides, qui se multiplient à l’époque. Ils ont réussi par ce biais à développer leur clientèle, bien au-delà des cercles parisiens, suscitant chez eux le désir d’achat et de possession, moteur essentiel du commerce.

Stéphane Castelluccio est historien de l’art et directeur de recherche au CNRS, Paris. Diplômé de l’Ecole du Louvre et de l’Université Paris-IV, il a consacré sa thèse au “Garde-Meuble de la Couronne” et aux collections royales françaises d’art décoratif. Spécialiste de l’histoire des résidences royales, de leurs décors, du mobilier, de l’histoire collections d’objets d’art et du commerce du luxe aux 17e et 18e siècles, il a publié plus d’une centaine d’articles et une quinzaine d’ouvrages, dont Les Collections royales d’objets d’art de François Ier à la Révolution (2002), Le Goût pour les laques de Chine et du Japon aux XVIIe et XVIIIe siècles (2013) et Le prince et le marchand : Le commerce de luxe chez les marchands merciers parisiens pendant le règne de Louis XIV (2014). Son dernier ouvrage, La Noblesse et ses domestiques au XVIIIe siècle, a été publié en 2021.

 

Jeudi 5 Mai | 18h

Les marchands-merciers à New York : chefs-d’œuvre des arts décoratifs français du 18e siècle de la Frick Collection

Par Marie-Laure Buku Pongo, Assistant Curator of Decorative Arts, The Frick Collection, New York

RSVP via Eventbrite

“Marchands de tout et faiseurs de rien” selon l’expression de l’encyclopédiste Denis Diderot, les marchands-merciers ont jouer un rôle fondamental dans le rayonnement des arts décoratifs français au 18e siècle. Tout à la fois négociants, importateurs, collecteurs, concepteurs et décorateurs, ils ont largement contribué à l’essor de l’industrie du luxe et activement participé à l’une des premières manifestations de la mondialisation des arts, lorsque le meilleur du génie artistique français s’est emparé de matériaux précieux et de traditions artistiques du monde entier. Leurs “créations”, meubles et objets d’art dont la préciosité n’a d’égale que le noms de leurs commanditaires ou propriétaires – rois et membres de la haute aristocratie -, représentent les pièces les plus raffinées des arts décoratifs français du 18e siècle, très recherchées en tant que telles par les collectionneurs jusqu’à aujourd’hui. La Frick Collection de New York, initialement constituée par Henry Clay Frick (1849-1919), qui légua son hôtel particulier de la 5e Avenue et ses collections pour le plaisir du grand public, possède d’importantes collections d’arts décoratifs français du 18e siècle, dont de nombreux chefs-d’œuvre attachés aux noms des plus célèbres marchands-merciers parisiens. 

Marie-Laure Buku Pongo est historienne et historienne de l’art, assistant curator pour les arts décoratifs à la Frick Collection de New York. Diplômée en histoire, histoire de l’art et droit de l’Ecole du Louvre, de l’Université de la Sorbonne et de l’Université Paris II Panthéon-Assas, elle a précédemment travaillé au château de Versailles comme assistante de recherche pour l’exposition “Versailles et le monde” présentée en 2022 au Louvre Abu Dhabi. Elle a également travaillé à la Mission ameublement du Mobilier national, conseillant et participant aux chantiers de réaménagement et d’ameublement du Palais de l’Elysée, des bureaux du Premier ministre à Matignon, du Sénat, de l’Assemblée nationale ou de plusieurs ministères et ambassades français,. Marie-Laure Buku Pongo est actuellement en train de terminer sa thèse en histoire moderne et histoire de l’art, consacrée aux cadeaux diplomatiques faits par le roi de France Louis XV.

Courtesy of Galerie Kugel © Guillaume Benoit

En partenariat avec

Galerie Kugel

La Galerie Kugel, installée depuis 2004 dans l’Hôtel Collot, situé sur la rive gauche de la Seine en face de la place de la Concorde, est une étape incontournable des collectionneurs d’art, amateurs et conservateurs du monde entier. Présentant des pièces datant de l’Antiquité au 19e siècle, la Galerie Kugel est la seule à offrir un aussi large éventail de spécialités. Le “goût Kugel” transmis depuis plusieurs générations est synonyme d’authenticité, de rareté et de qualité. Alexis, Nicolas et Laura Kugel accompagnent les amateurs dans leur passion et les aident à constituer leurs collections. Leur équipe d’historiens d’art, qui s’appuie sur une bibliothèque comportant plus de 20.000 ouvrages de référence, est reconnue pour ses recherches de provenances et la redécouverte de trésors perdus.

 

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