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Julia Ducournau

Filmmaker
Avril→ Juillet 2023

  • Cinéma
  • New York

« J’écris sur des choses très personnelles. Je ne vous dirai pas quoi, mais je peux vous dire que je suis omniprésente dans mes films. Aucun n’est autobiographique, mais tout découle de quelque chose en moi. »

Je m’appelle Julia Ducournau. À l’heure où je tape ces lignes, je suis une femme de 39 ans et je fais des films.

Pendant mes études de cinéma, j’ai commencé à réaliser de petits courts-métrages, comme tout le monde, et je me suis rendu compte que je ne voulais pas que mes scénarios soient tournés par quelqu’un d’autre. Pour moi, c’était une continuité. Quand j’écris un scénario, je fais ça très précisément. Je donne des indications sur la lumière, les costumes, la chanson qu’on doit entendre à ce moment-là. J’écris sur tout.

Peu importe ce que je fais au quotidien, ou ce que je suis, ou je ne sais quoi encore. La seule chose qui compte, c’est l’art, ce sont mes films, qui sont la seule façon que j’ai trouvé de m’exprimer vraiment. Après ça, j’ai tout dit. Ensuite, vous les regardez, vous vous les appropriez, et c’est ainsi que nous communiquons.

J’écris sur des choses très personnelles. Je ne vous dirai pas quoi, mais je peux vous dire que je suis omniprésente dans mes films. Aucun n’est autobiographique, mais tout découle de quelque chose en moi.

ALPHA représente l’origine, la naissance, et s’oppose à Omega, la fin, la mort. Mais en parlant d’origine, on connote la notion de seuil, et donc de transition, de passage. L’Alpha est un espace liminaire, vide et désolé, mais plein du passé et du futur qu’il recèle en même temps. C’est en ça un espace de l’inconfort, perpétuellement destiné à être autre chose que ce qu’il est.

Julia Ducournau a effectué sa résidence d’écriture à New York City.

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