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Josèfa  Ntjam

Artiste plasticienne, performeuse, auteure
4 novembre - 12 Décembre 2021

Mélas de Saturne

JOSÈFA NTJAM & SEAN HART

  • Arts de la scène
  • Arts visuels
  • Création numérique
  • Los Angeles

« Mon travail se développe autour du concept de fluidité dans une volonté de déconstruire les discours hégémoniques et les notions d’origines et d’authenticité. »

Mon travail se développe autour du concept de fluidité, liant la biologie au mythologique et à la science-fiction, dans une volonté de déconstruire les discours hégémoniques et les notions d’origines et d’authenticité, déployant ainsi des formes hybrides. Plantes ou animaux sous-marin.es, corps chimériques ou micro-organismes en constante évolution, mes images, sculptures et performances se situent toujours dans un entre-deux mondes. Ma pratique s’est construite à partir de plusieurs médiums : vidéo, installation, sculpture, performance, photomontage et son, autour de grandes thématiques telles que les figures aquatiques. J’ai étudié aux Beaux-Arts de Bourges, à Paris-Cergy et à l’École Supérieure d’Arts et des Cultures de Dakar (ISAC). Mon travail de vidéo et de photomontage sera étroitement lié à mon séjour à Los Angeles, où je tenterai de pousser les images numériques vers la réalité augmentée. 

 

Josèfa Ntjam est une artiste plasticienne, performeuse et auteure née à Metz en 1992. Elle a déjà participé à de nombreuses expositions internationales de groupe, notamment au Cairotronica (Cairo International Electronic and New Media Arts Symposium, 2021) et à la 15e Biennale de Lyon (MAC Lyon, 2019). Celles-ci incluent Anticorps au Palais de Tokyo (Paris, 2020), Paysage alentour au Centre Pompidou (Paris, 2020) et Feminism, Gender, Resistance – Act 3 à Arnolfini (Bristol, 2019). Elle contribuera également à EUROPA, Oxalá à l’Africamuseum (Belgique), au Mucem (Marseille, FR) et au Centro Internacional das Artes José de Guimarães (Portugal) en 2021, ainsi qu’à MEMORIA: récits d’une autre histoire au Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA (Bordeaux, FR). Sa première exposition solo a été présentée à Nicoletti (Londres) en 2021.

 

Cette résidence m’a permis d’entrer en contact avec des partenaires qui développent un travail autour de l’image augmentée, me donnant ainsi la possibilité de voyager dans les paysages numériques que je développe déjà (vidéo, photomontage). 

J’ai débuté un travail sur des images du végétal vu au microscope et j’ai rencontré des partenaires qui développent des techniques poussées de grossissement d’images ainsi que de scanners. L’idée était de travailler autour du parcours d’un personnage qui évoluerait dans les méandres d’un paysage numérique vu au microscope et retravaillé à partir d’animations 3D. Masques, fétiches et mythologies du continent africain sont venus nourrir ce voyage initiatique. 

Cette vidéo vient alimenter le processus de fabrication d’images numériques que je développe depuis des années : une suite logique des photomontages, archives et scan de ces paysages moléculaires, où archives de famille et grandes luttes politiques se rencontrent.
 

Cette résidence à Los Angeles m’a donné l’opportunité de rencontrer des entreprises de Los Angeles, qui développent des technologies de pointe tels que le CNIS doté de microscopes capables – entre autres – d’analyser des objets dont la taille varie de 10 à 1 500 µm. De plus, la forte présence de studios d’animation 3D et de réalité augmentée m’a permis de créer l’interaction recherchée entre mon univers graphique et le.a spectateur.ice. J’ai souhaité explorer les possibles, avec des applications telles que Snapchat ou à l’Art Reality Studio spécialisé sur la réalité virtuelle. Rencontrer les chercheurs de Caltech a aussi été pour moi l’opportunité d’échanger autour de ma pratique et de leurs publications, afin de mieux appréhender leur processus de recherche. Ce séjour à Los Angeles a été aussi l’occasion d’entrer en dialogue avec la scène artistique locale, notamment poétique et musicale, comme à Dublab Radio. 

En partenariat avec

Art Explora

Créée par l’entrepreneur et philanthrope Frédéric Jousset en novembre 2019, la Fondation Art Explora ambitionne de réduire la fracture culturelle en s’engageant pour le partage de l’art avec le plus grand nombre. Pour ce faire, la fondation déploie un ensemble d’initiatives, en France et à l’étranger, s’appuyant notamment sur les nouvelles technologies, mais aussi sur des dispositifs itinérants ouverts à tous. Art Explora veut ainsi créer des rencontres nouvelles entre les œuvres et les publics, tout en soutenant la création et les acteurs culturels dans les initiatives innovantes qu’ils entreprennent.

 

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Palais de Tokyo

Le Palais de Tokyo, plus grand centre d’art contemporain en Europe, propose une expérience multisensorielle, exceptionnelle et hors limite de la création tout en étant traversé par les enjeux du monde contemporain. Il s’affirme comme une plateforme de réflexion engagée et accessible, où le rêve et l’imaginaire deviennent prise de conscience, où la contemplation et l’évasion stimulent la créativité et la connaissance, où l’art dans sa dimension inclusive devient un processus de transformation de l’homme et de la collectivité.

 

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