Why Boston?

MIT dome in Boston

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Boston Tea Party, Harvard, MIT. Trois symboles qui font de Boston à la fois un berceau historique des Etats-Unis, l’Athènes de l’Amérique et une référence de la high tech. La ville industrielle s’est peu à peu métamorphosée en un pôle d’excellence scientifique et d’innovation technologique, incarné notamment par la Route 128 qui relie plus de 300 entreprises et laboratoires de biologie et génétique, nanotechnologies et informatique. En marge de ce pôle, Boston se découvre plus fragile : entre inégalités et défi climatique.

Fondée en 1630, Boston est l’une des plus vieilles villes des Etats-Unis. Les édifices de l’époque coloniale dialoguent avec les tours modernes, à l’image de la Trinity Church qui se reflète sur la façade en verre de la John Hancock Tower. Il faut suivre l’itinéraire du Freedom Trail pour retracer le rôle qu’a joué la ville avant la Révolution américaine et pour l’indépendance du pays. Le Nouveau Monde y a gagné sa liberté, et cet idéal démocratique, conjugué à l’immense prestige des universités, est revendiqué haut et fort par Boston.

« À la Silicon Valley, vous avez souvent le sentiment que vous devez être là. Mais ce n'est pas le seul endroit où il faut être. Si je devais débuter maintenant, je serais resté à Boston. La Silicon Valley est un peu trop concentrée sur le court terme et cela me dérange ». Marck Zuckerberg, comme tant d’autres grands patrons, a connu les bancs d’Harvard. Au cœur de Boston, « l’Athènes de l’Amérique », s’étendent les campus du MIT, Boston University et Harvard qui concentrent à eux trois plus de 25% de l’ensemble des récipiendaires du Prix Nobel. Sur des sujets aussi divers que la biodiversité, la santé, l’éducation, les inégalités socio-économiques ou les villes du futur, Boston favorise les coopérations croisées. Des deux côtés de la rivière Charles, à Boston et Cambridge, le monde de demain se fabrique dans les universités, laboratoires et entreprises.

Les intellectuels sont aussi chez eux à Boston, comme, au XIXème siècle, Ralph Emerson, Nathaniel Hawthorne ou Henry Longfellow. La ville continue d’attirer pour sa qualité de vie et sa vitalité artistique que ce soit à travers ses écoles d’art (Emerson College, Berklee College), ses salles de musique (Boston Symphony Orchestra, Boston Philharmonic), ses musées (Museum of Fine Arts, Isabella Stewart Gardner, Institute of Contemporary Art) et ses festivals (Boston Film festival, The Boston Early Music Festival). Boston voit aussi le développement d’une culture pop : du rock (le groupe punk celtique Dropkicks Murphys est originaire de la région) au jeu vidéo (le salon Pax East réunit des milliers de joueurs chaque année). La recherche technologique s’étend également aux arts dans différents labs du MIT (Open Doc Lab, Media Lab) ou encore à Boston Cyberarts.

Derrière l’image d’une ville verte et paisible, Boston est très vulnérable au risque de montée des eaux et c’est l’une des plus inégalitaires du pays en termes de revenu par habitant et d’accès au logement. La ville, aujourd’hui gouvernée par Michelle Wu, première femme à en être la maire élue, s’est engagée dans un agenda progressiste ambitieux sur plusieurs sujets (Imagine Boston 2030, Climate Ready Boston, Housing a Changing City, etc.).

En s’installant à Boston, la Villa Albertine veut notamment inviter ses résidents à explorer les croisements entre connaissance, arts et technologies, pour percer certaines clés du monde actuel et contribuer à dessiner celui qui vient.  

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