Exposition Witch Hunt au Hammer Museum

Witch Hunt offrira une puissante perspective féministe – couvrant la race, la classe sociale, la religion, l’ethnicité et la géographie – et encouragera le dialogue sur certaines des questions les plus urgentes d’aujourd’hui, allant de la violence contre les femmes et les personnes transgenres au droit à la liberté d’expression et de protestation dans une société démocratique.

L’exposition montrera avec force comment les idéologies féministes dans l’art peuvent contribuer de manière significative aux débats et renforcer le rôle que jouent les artistes pour rendre plus visibles les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que société. En cette période culturelle et politique charnière, Witch Hunt – ainsi que le catalogue et les programmes publics qui l’accompagnent – offrira au public un espace sans précédent pour dialoguer avec des artistes femmes qui utilisent leur pratique pour explorer les questions d’inégalité et l’effacement des histoires des femmes.

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A propos de The Tempest Society, présenté par Bouchra Khalili

The Tempest Society s’intéresse à l’héritage oublié d’Al-Assifa (“La Tempête” en arabe), un théâtre contestataire composé de travailleurs immigrés nord-africains et d’étudiants français, actif à Paris de 1972 à 1978, et explore sa pertinence dans les luttes économiques et humanitaires actuelles.

Le film n’est ni un documentaire ni une fiction, mais plutôt une hypothèse. En 2017, à Athènes, Khalili invite trois personnes issues de milieux différents à former une troupe de théâtre. Les jeunes Athéniens se nomment “The Tempest Society”, et s’inspirent de la méthode de performance d’Al Assifa en tant que “journal théâtral” pour aborder le racisme et les inégalités en France. Les invités qui se joignent aux performeurs de la Tempest Society comprennent : Ghani, porte-parole d’un groupe de trois cents travailleurs immigrés qui a mené une grève de la faim en 2011 pour l’égalité des droits au travail ; Katerina, née en Grèce mais sans papiers, qui médite sur la citoyenneté et l’appartenance civique ; et Malek, jeune réfugié syrien qui s’est engagé dans le théâtre à Athènes pour transformer ” la tristesse en beauté “. Ensemble, ils font du théâtre un espace civique pour partager leurs histoires et examiner l’état actuel de la Grèce, de l’Europe et de la Méditerranée.

A propos de Bouchra Khalili 

Bouchra Khalili est une artiste visuelle franco-marocaine vivant à Berlin. Elle a étudié le cinéma à la Sorbonne Nouvelle et les arts visuels à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy. Basée sur des recherches approfondies, sa pratique du cinéma, de l’installation, de la photographie et de la gravure s’intéresse aux stratégies et aux discours de résistance tels qu’ils sont élaborés, développés et racontés par des individus, souvent membres de minorités politiques rendues invisibles par l’État-nation. Elle a participé à de nombreuses expositions internationales majeures, dont Documenta 14, la 55e Biennale de Venise, la 18e Biennale de Sydney, la 10e Biennale de Sharjah et la 5e Biennale de Moscou, entre autres. Elle a eu des expositions individuelles au Museum of Fine Arts (Boston), à la Galerie nationale du Jeu de Paume (Paris), au Museum Folkwang (Essen), à la Secession (Vienne), au MoMA (New York), au PAMM (Miami), au MACBA (Barcelone) et au Palais de Tokyo (Paris), entre autres. Le travail de Khalili a été inclus dans les expositions du New Museum “Here and Elsewhere” (2014) et “The Warmth of Other Suns” (2019) à la collection Phillips. Elle est membre de la Soros Arts Fellow 2019 de l’Open Society Foundations.

A propos du Hammer Museum 

Le Hammer Museum défend l’art et les artistes qui nous incitent à voir le monde sous un jour nouveau, à vivre des expériences inattendues, à enflammer notre imagination et à inspirer le changement.  Véritable carrefour intellectuel et créatif, le Hammer est alimenté par des expositions et des programmes dynamiques – notamment des conférences, des symposiums, des séries de films, des lectures et des spectacles musicaux – qui suscitent des rencontres significatives avec l’art et les idées. Le Hammer Museum a ouvert ses portes au public en novembre 1990. Fondé par le Dr Armand Hammer, ancien président de l’Occidental Petroleum Corporation, le musée a été conçu par l’architecte Edward Larrabee Barnes. La collection contemporaine du Hammer compte aujourd’hui plus de 2 000 œuvres d’art.