Grains de poussière sur la mer : sculpture contemporaine des Caraïbes françaises et d’Haïti

Cette exposition met en avant une série de sculptures en interaction représentant une variété de points de vue sur le postcolonialisme dans ces régions. Le titre de cette exposition, “Dust Specks on the Sea” est dérivé d’une citation du président Charles de Gaulle lors d’un vol au-dessus des îles Carribéennes françaises en 1964, les qualifiant de mystérieuses.  

L’éruption volcanique du Mont Pelée en 1902 avait fait plus de 30.000 morts et détruit Saint-Pierre de Martinique en une poignée de minutes. Cette catastrophe naturelle a produit une série d’images qui seraient utilisées plus tard, lorsque l’éruption avait été nommée “pire désastre volcanique du début du XXème siècle.” Ces images présentent un gros nuage de poussière juste au-dessus des eaux Carribéennes et ajoutent une dimension aux propos du président de Gaulle sur les îles Carribéennes françaises et à la variété de perspectives qui peuvent être adoptées à propos de l’histoire de la France comme puissance coloniale dans les Caraïbes.  

“Dust Specks on the Sea” met en lumière le pouvoir de l’art et sa capacité à veiller à ce que les Caraïbes françaises ne soient pas uniquement définies par leur beauté ou leur histoire, mais plutôt à travers les oeuvres de l’exposition, qui parlent d’elle-même: ensemble, elles présentent une vision plurielle de ces régions.  

L’exposition est une production de la Hunter East Harlem Gallery au Hunter College de New York, une institution dédiée à la création de projets qui résonnent avec les circonstances complexes de la société humaine. Utilisant l’art comme moyen d’expression créative et de dialogue visuel, la Hunter Gallery analyse le potentiel de l’art à être un puissant outil d’expression personnelle et politique.