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Selorm Attikpo

Photographe, Réalisateur, DJ, producteur culturel
Août - Octobre 2024

  • Arts visuels
  • Cinéma
  • Musique
  • Atlanta

« C’est vraiment le moment idéal pour faire connaître la culture hip-hop ghanéenne et lui garantir une place dans les échanges culturels mondiaux. » 

Je mappelle Selorm Attikpo. Ces quinze dernières années, jai été producteur culturel, documentariste hip-hop et DJ, à Accra, au Ghana. Je travaille principalement au sein de la communauté hip-hop de mon pays, mais je m’intéresse également aux cultures hip-hop dans dautres pays dAfrique de lOuest, comme le Togo, le Bénin, le Nigeria ou le Sénégal. Je suis par ailleurs le fondateur et directeur artistique de yoyo tinz, une plateforme multimédia créée en 2013 et dédiée à la préservation et au rayonnement du hip-hop ghanéen. Mon travail expérientiel se nourrit des liens forts et authentiques que j’ai tissé avec les artistes. Je suis persuadé que ce sont ma passion et mon dévouement pour les cultures hip-hop panafricaines qui me permettent de continuer à faire ce travail, en dépit de tous les défis économiques et structurels du Ghana. 

Selorm Attikpo, également connu sous le nom de SelormJay, est un réalisateur, photographe, DJ et producteur culturel autodidacte, et passionné de hip-hop. Au fil des années, à Accra, il a constitué une collection personnelle de près de dix mille fichiers sur la culture hip-hop au Ghana. Il est par ailleurs le fondateur et le directeur artistique de yoyo tinz, une plateforme multimédia créée en 2013 et dédiée à la préservation et au rayonnement du hip-hop ghanéen, et le créateur du premier festival de hip-hop du pays, en 2018. Il aime parcourir le monde pour documenter le travail des artistes hip-hop. 

 

En tant que photographe et réalisateur autodidacte, j’ai eu l’occasion de documenter le travail de plus de deux cent artistes, au Ghana et par-delà les frontières. Ces dix dernières années, j’ai assemblé une collection de près de dix mille fichiers sur la culture hip-hop ghanéenne, et conserve ces archives originales et rares au sein d’une institution indépendante. 

J’envisage de créer le tout premier musée du hip-hop ghanéen, à la fois en ligne et en dur. Mes recherches portent sur la mise en œuvre de différentes méthodologies de recherche et d’archivage pour mieux préserver les données numériques et physiques. Dès le début de ma mission d’archivage, entamée voilà quinze ans, j’ai compris comment les artistes hip-hop utilisent leur voix et leurs paroles pour parler de thématiques sociales fortes et proposer des solutions. Cinquante ans après sa naissance, la culture hip-hop est toujours un outil actif de partage de connaissances et d’expériences. 

Mon projet est ancré dans un contexte particulier : 2023 marque en effet le 50e anniversaire du hip-hop et 2024, la première apparition de cette danse aux jeux Olympiques. Je suis donc convaincu que c’est vraiment le moment idéal pour faire connaître la culture hip-hop ghanéenne et lui garantir une place dans les échanges culturels mondiaux. 

Dans le cadre de ma résidence, je me rendrai à Atlanta. Pendant des années, on a fait l’impasse sur cette ville du Sud (Accra est aussi une ville méridionale) dans les discussions sur le hip-hop, au profit de villes comme New York et Los Angeles, mais Atlanta est aujourd’hui la capitale américaine du hip-hop avec plus de cinq cent événements et festivals hip-hop annuels, dont le Tycoon Music Festival et le Hip Hop Day Festival. Des artistes hip-hop émérites, comme T.I., Future, Migos, Outkast, Goodie Mob ou Dead Prez, sont les protagonistes d’un paysage culturel dynamique. Enfin, et surtout, on y trouve le Trap Music Museum, une institution privée dont les collections devraient grandement m’aider dans la concrétisation de mon projet. 

Pour développer correctement ma vision, je prévois d’étudier les collections des archives hip-hop de la Georgia State University, du Hip Hop 2020 Makers Space de Georgia Tech, de la Tupac Amaru Shakur Collection Conference: Hip Hop Education & Expanding the Archival Imagination de l’Atlanta University Center, et des archives de l’université d’Emory. 

En partenariat avec

The Goat Farm

The Goat Farm is a multi-disciplinary Cultural Center in West Midtown Atlanta. One of Atlanta’s largest centers for contemporary and experimental thought, practice, art & performance, its mission is to explore a more responsible approach to development and how property can be used to support art and culture via a self-sustaining built environment. Primarily exploring & supporting inventive and innovative works, the Goat Farm is a laboratory where creative risk is nurtured & celebrated. The Goat Farm executes this mission through an unconventional social enterprise for-profit arts model.

Terra Alta Foundation

We make space for artists.

Emory Libraries

Emory Libraries Mission:

—Deliver and produce distinctive services, information, and content
—Preserve and promote our intellectual and cultural heritage
—Engage as partners in the academic enterprise to advance student and faculty success
—Create diverse and engaging environments for work, production, study, and intellectual and social engagement
—Initiate, implement, and teach emerging trends in technology and information literacy
—Cultivate an organizational culture of agility and innovation

Ford Foundation

The Ford Foundation is an independent organization working to address inequality and build a future grounded in justice. For more than 85 years, it has supported visionaries on the frontlines of social change worldwide, guided by its mission to strengthen democratic values, reduce poverty and injustice, promote international cooperation, and advance human achievement. Today, with an endowment of $16 billion, the foundation has headquarters in New York and 10 regional offices across Africa, Asia, Latin America, and the Middle East.

 

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