The Payne Whitney Mansion
The Payne Whitney Mansion
Sise sur la Cinquième Avenue, au 972, dans l’Upper East Side de Manhattan, la Payne Whitney Mansion est le siège de la Villa Albertine. Ce remarquable bâtiment historique, intégrant du design contemporain, est le maillon central d’un réseau de création et d’innovation qui s’étend sur l’ensemble des États-Unis. La Payne Whitney Mansion abrite aussi la librairie Albertine, une salle de lecture et un centre pour la promotion des échanges littéraires franco-américains.
Conçue par Stanford White, la Payne Whitney Mansion, allie élégance et patrimoine historique et culturel. Empreint du New York du début du XXe siècle, de l’esthétisme de la Renaissance européenne, et du raffinement culturel français, cet hôtel particulier, l’un des derniers vestiges de l’âge d’or américain de l’architecture offre un véritable voyage dans le temps, tout en proposant ce qui se fait de mieux en matière de raffinement contemporain. Sa localisation dans un quartier exceptionnel, en face de Central Park et sur le Museum Mile, l’avenue des musées, le rend éminemment attractif et facilement accessible.
Le bâtiment
La rotonde de marbre
Après avoir franchi les élégantes portes en fer forgé de la Payne Whitney Mansion, on pénètre dans la rotonde, un hall cerclé de colonnes de marbre qui entourent une fontaine et soutiennent un dôme orné d’un treillis et de vignes. Sur la fontaine se dresse une statue de marbre représentant un jeune homme, dont on pense aujourd’hui qu’il s’agit d’une œuvre de jeunesse de Michel-Ange. Acquis par Stanford White lorsqu’il s’approvisionnait en marbre d’Italie pour la construction du bâtiment, ce Jeune Archer, qui orne la rotonde depuis des décennies, a été identifié par Kathleen Weil-Garris Brandt, professeure au New York Institute of Fine Arts, assistée de James David Draper, conservateur du département des sculptures européennes et des arts décoratifs du Metropolitan Museum of Art.
Le salon vénitien
En quittant la rotonde, on découvre la salle de réception, l’une des créations les plus originales de Stanford White. Avec ses murs lambrissés ornés de miroirs, sa corniche en treillis de métal où s’entrecroisent d’exquises fleurs de porcelaine et son mobilier européen du XVIIIe siècle, cette pièce digne d’un conte de fée est un véritable trésor du patrimoine. Surnommée « salon vénitien » dans les années 1930 par Helen Hay Whitney, la pièce a été conçue par l’architecte, très attentif à la décoration intérieure, afin de saisir l’effet produit par une galerie de miroirs dans des cadres dorés de style rococo. Elle a été construite par le bureau new-yorkais de l’entreprise française Allard et Fils, et meublée avec des pièces achetées en Europe par Stanford White et les Whitney au cours de l’été 1905.
Aujourd’hui, l’intérieur, restauré grâce au soutien des amis de l’Ambassade et de la French American Foundation, a retrouvé une partie de sa décoration d’origine, dont des porcelaines de Meissen et des portraits et meubles du XVIIIe siècle.
Le salon des marbres et la salle de bal
Un escalier majestueux mène directement de la rotonde au salon des marbres, une salle de réception aux proportions classiques, flanquée de part et d’autre de portes dorées ornées de miroirs. La salle de bal présente une série d’immenses fenêtres aux montants dorés qui donnent sur la Cinquième Avenue et Central Park. Ces deux pièces adjacentes à la librairie Albertine, au premier étage, sont les deux principales salles de réception de l’ambassade. Entièrement rénovées en 2021, elles communiquent avec la librairie selon une magnifique configuration en enfilade, conçue par Stanford White, et dont les Whitney se servaient pour recevoir leurs invités.
Depuis plus d’un demi-siècle, ces pièces, où sont organisées les cérémonies de remise de la Légion d’honneur, ont marqué les grandes étapes de la diplomatie franco-américaine. Elles ont accueilli des ambassadeurs, des dirigeants politiques, comme François Mitterrand ou Ban Ki-Moon, des prix Nobel, comme Albert Fert et Joseph Stiglitz, des artistes de renommée mondiale, comme Ellsworth Kelly et Richard Serra, ou encore des acteurs et des cinéastes, comme Meryl Streep, Jim Jarmusch et Wes Anderson. Témoins historiques des échanges franco-américains, elles ont été rendues à leur splendeur d’origine suite à une récente restauration des maîtres artisans de l’Atelier de Ricou, grâce au soutien de Vera Wang et de William et Clémence von Mueffling.
Le studio du quatrième étage
Le studio du quatrième étage, qui servait à l’origine de bureau à Helen Hay Whitney, lui procurait un espace paisible pour écrire, jouer du piano et recevoir des amis. Mme Whitney était une autrice de livres pour enfants et poétesse réputée, dont de nombreux poèmes furent publiés par Harper’s Magazine et The Metropolitan Magazine. Devenue veuve, elle consacra une part non négligeable de la fortune familiale à diverses causes et institutions qui lui tenaient à cœur, comme le gymnase (rebaptisé Payne Whitney) de Yale. En 1943, elle forma, avec sa fille, Joan, la Fondation Helen Hay Whitney, qui soutient la recherche biomédicale postdoctorale.
Véritable oasis surplombant Central Park et l’avenue des musées, le studio comporte de remarquables détails architecturaux, dont une cheminée en brique, un sol en tommettes provençales et une voûte en bois peint orné de rosettes. Cet espace offre un décor à la fois impressionnant et chaleureux, idéal pour les dîners, les réunions et les petites réceptions.
La librairie Albertine
Albertine Books est la seule librairie new-yorkaise exclusivement consacrée aux ouvrages en français et anglais, avec plus de 14 000 références contemporaines et classiques, originaires d’une trentaine de pays. Les visiteurs sont invités à découvrir le meilleur de la littérature et de la pensée française et francophone dans cet espace intimiste, dont le plafond, peint dans le style des fresques de la Renaissance, représente la voûte céleste.
Cette réalisation des services culturels de l’ambassade de France reflète l’engagement de notre pays en faveur des échanges intellectuels franco-américains, et la philosophie du gouvernement français, pour qui la littérature et les sciences humaines peuvent améliorer la compréhension et développer l’amitié des peuples par-delà les frontières. Pour la France, les livres représentent une richesse commune qui permet d’envisager un monde meilleur. Albertine organise des débats et des discussions animés sur la culture populaire et classique, dans un cadre moderne et international.
Le jardin Florence Gould
Pour un moment de sérénité, le jardin contemporain de la Payne Whitney House, dont les éclairages sont signés Hervé Descottes, compte parmi les rares jardins privés de l’avenue des musées, et offre aux invités un espace idéal pour les réunions en extérieur. C’est un endroit délicieux à la belle saison. Son aménagement, zen et élégant, permet une grande souplesse d’organisation.
Accueil événementiel
Chacune des pièces, rendues à leur splendeur d’origine grâce à une récente restauration des maîtres artisans de l’Atelier de Ricou, reflète l’harmonieuse vision de Stanford White. Cette demeure, la dernière dont il ait supervisé les plans, est l’ultime création d’une ère empreinte d’élégance et de savoir-faire qui a vu naître d’autres sites historiques new-yorkais, comme l’arc de triomphe de Washington Square Park ou la gare ferroviaire de Pennsylvania Station, conçue par le cabinet McKim, Mead and White.
Nous vous invitons donc à découvrir le siège du patrimoine culturel française aux États-Unis, avec sa vue panoramique sur Central Park, ses portes en fer forgé et ses ornements de marbre. Dans un cadre d’exception, la Payne Whitney Mansion accueille les événements privés, fêtes, réunions, dîners intimes, et même les tournages de films.
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Claire Abell
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